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Coxhead Composer (machine à composer de type machine à écrire)

Zoomer IIIF

IDENTIFICATION DE L'OEUVRE

Identifiant d'objet : inv_2354

Numéro d'inventaire : 2008.1.1

Titres d'objets : Coxhead Composer (machine à composer de type machine à écrire)

Typologie : Machine à écrire

Personnes et organisations liées :

Ralph C. Coxhead Corporation (.... - ....) (Constructeur⋅ice)

LIEUX ET DATES

Lieu de création ou d'éxécution : États-Unis

Lieu d'utilisation : États-Unis

Lieu d'édition : États-Unis

CARACTÉRISTIQUES MATÉRIELLES

Matières ou matériaux : plastique

Technique : composition par machine à écrire

Nombre de pièces : 1

DESCRIPTION

Observations : L'une de deux machines offertes au Musée par M. Xavier Viret un ancien négociant lyonnais en matériel de reprographie et mécanographique. Ayant servi de matériel de démonstration elles sont en très bon état.

L’entreprise Viret fut créée dans les années 1940 au 15 rue de la Poulaillerie par Pierrre Viret qui la déménagea peu de temps après, en 1944, place des Jacobins. La Varityper fut développée aux États-Unis par la société Hepburn à partir de la machine à écrire qui avait été mise au point, dans les années 1880, par Jean-Baptiste Hammond. En 1933, après la faillite de la société Hepburn, l’invention fut rachetée pour $100 000 par Ralph C. Coxhead qui la commercialisa sous le nom Vari-typer. À la mort de Coxhead en 1956, sa société fut rachetée par le fabricant de duplicateurs et presses offset de bureau, Addressograph-Multigraph qui adoptera, plus tard, la raison sociale AM Varityper.

La Vari-typer avait deux particularités par rapport à la machine à écrire normale qu’elle ressemblait. D’une part, le fait d’employer des caractères et des espaces de largeur variable (un i chassant moins qu’un w, par exemple) permettait de justifier les lignes, c’est-à-dire de répartir les blancs entre les mots afin que les lignes s’alignent à gauche et à droite. D’autre part, grâce à sa tête d’impression interchangeable on pouvait changer de corps et de style de caractères en cours d’un travail. Assez délicate sur le plan mécanique, elle se déréglait facilement, provoquant une dégradation perceptible dans l’alignement horizontal et verticale des lettres. De même, pour justifier un texte il fallait le taper deux fois, une première fois en drapeau (c’est-à-dire non justifié), puis une deuxième fois en répartissant les blancs résiduels en fin de ligne.
La Vari-typer offrait, en revanche, un moyen de réaliser des travaux de composition de qualité typographique acceptable pour un investissement bien moins onéreux qu’en composition plomb. Moins complexe et moins productive qu’une Linotype ou une Monotype, elle pouvait être utilisée par une simple dactylo. De même, elle permettait de faire des économies de papier, car un texte composé de cette façon prenait sensiblement moins de place que le même texte dactylographié, tout en gagnant en lisibilité.
Pour ces raisons la Varityper trouva rapidement une place dans le milieu administratif. Comme le duplicateur offset, la Vari-typer fut l’une des clés du rapprochement du monde de l’imprimerie de celui de la production de documents administratifs.

Le Musée possède déjà une Vari-typer, mais plus récente et en nettement moins bon état. L’une de ces machines a été commercialisée sous le nom Coxhead.

Commission acquisitions : 2008/2

DONNÉES HISTORIQUES

Mode d'acquisition : Don

Dates et références de l'acquisition : 2008

RÉFÉRENCES

CRÉDITS

Crédits photographiques : MICG - Tous droits réservés

permalien - 14/01/2025 15:28:22 - PDF - Imprimer

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