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Presse typographique semblable à celle utilisée au XVe siècle

Zoomer IIIF

IDENTIFICATION DE L'OEUVRE

Identifiant d'objet : inv_23

Numéro d'inventaire : 1959.7.1

Titres d'objets : Presse typographique semblable à celle utilisée au XVe siècle

Titres d'objets (alternatives) : Presse typographique dite de type Gutenberg

Typologie : Presse à imprimer typographique

Personnes et organisations liées :

Charpenterie Franc-Lyonnaise (.... - ....) (Producteur⋅ice)

LIEUX ET DATES

Date de la production de l'objet : 1958

CARACTÉRISTIQUES MATÉRIELLES

Matières ou matériaux : bois

Nombre de pièces : 1

Dimensions :

Dimensions de l'objet : H. 2 m L. 1 m

DESCRIPTION

Observations : Presse dite "de Gutenberg".
Reconstitution par la Charpenterie Franc-Lyonnaise, 15 rue Tissot, Vaise.
Cette presse a été reconstituée en vraie grandeur après étude des divers problèmes techniques que posait cette reconstitution. Elle a été réalisée par le compagnon ébéniste menuisier Jean Houzé à la demande de Maurice Audin d'après un maquette au 1/10e existant. (Voir entretien paru dans Ouest France, 2 mai 2013, dossier d'inventaire 23.)

Le procédé typographique inventé par Gutenberg, qui permettait la composition rapide des livres importants, repose sur deux inventions : d'une part le procédé de fabrication des caractères mobiles en plomb ; d'autre part, la presse à imprimer qui permet d'en tirer profit.
Il existe une quarantaine d'illustrations montrant les presses imprimées de la première période ; la toute première figure dans la Danse macabre imprimée par Mathieu Husz en 1499, c'est celle qui a inspiré le fac-simile, réalisé par les Compagnons du Tour de France, que nous présentons ici.
Avec une encre à base de noir de fumée et d'huile de lin, le typographe enduisait les types à l'aide d'une balle d'encrage : ces tampons de laine et de crin recouverts de cuir déposaient l'encre sur la forme imprimante ou composition. Les pages blanches prêtes à être imprimées étaient humidifiées pour mieux prendre l'encre. Une de ces feuilles de papier était alors fixée à un cadre de bois : le tympan. L'ouvrier rabattait alors le tympan sur la plaque et glissait l'ensemble sous la platine qui pressait le papier contre la forme imprimante. Une fois retirée, la feuille imprimée sur une face pouvait, une fois l'encre sèche, être retournée pour une impression au verso.
La presse présentée ici porte le nom de presse à deux coups. Elle ne doit que très peu différer de celle inventée par Gutenberg. Une pression uniforme était nécessaire pour un bon résultat. Moins la surface était importante, plus la pression était maîtrisée. La platine fut donc réduite de moitié ce qui nécessita deux pressions successives. On imprimait une première moitié du papier, puis on déplaçait la plaque et le tympan afin d'imprimer la deuxième moitié.
Cette technique limitait le rendement qui n'excédait pas 300 feuilles par jour, mais le travail était de bonne qualité. Lorsque, vers 1450, Gutenberg inventa sa presse à imprimer, elle eut tout de suite un réel succès. Ainsi, au XVe siècle, on dénombrait 250 villes en Europe équipées d'une ou plusieurs presses. Vers 1572, un autre élément fut rajouté à l'ensemble : la frisquette, cadre ajouré aux dimensions des surfaces à imprimer. L'encre ne "bavait" pas sur le reste du papier et la feuille ainsi fixée ne bougeait plus.

DONNÉES HISTORIQUES

Mode d'acquisition : Achat

Dates et références de l'acquisition : 1959

Personnes et organisations liées :

Charpenterie Franc-Lyonnaise (.... - ....) (Provenance)

RÉFÉRENCES

Liens externes : Reproduction de la Danse macabre de Martin Husz

CRÉDITS

Crédits photographiques : MICG - Tous droits réservés

permalien - 14/01/2025 15:22:00 - PDF - Imprimer

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