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Collection de 10 boîtes de poinçons en acier provenant de la fonderie Vibert

Zoomer IIIF

IDENTIFICATION DE L'OEUVRE

Identifiant d'objet : inv_2078

Numéro d'inventaire : 2006.1.4

Titres d'objets : Collection de 10 boîtes de poinçons en acier provenant de la fonderie Vibert

Typologie : Poinçon typographique

LIEUX ET DATES

Lieu de création ou d'éxécution : Paris

Lieu d'utilisation : Paris

Lieu d'édition : Paris

Date de la production de l'objet : Vers 1830

CARACTÉRISTIQUES MATÉRIELLES

Matières ou matériaux : acier

Technique : fonderie typographique

Nombre de pièces : 10 boîtes

DESCRIPTION

Observations : Joints : 6 feuilles in-4° et divers fragments des "Nouvelles épreuves de Vibert fils, graveur", Paris, Rue Percée-Saint-André-des-Arts, n°11. Aux 6 boïtes initalement proposées, la Librairie Jammes en a ajouter 4 supplémentaires. Notice catalogue Jammes (2006) : Collection de six boîtes contenant 493 poinçons en acier provenant de la fonderie Vibert à la quelle on a joint 6 feuilles in-4° et divers fragments des « Nouvelles épreuves de Vibert fils, graveurs », Paris, rue percée Saint André des Arts, N°11. (vers 1830) Les Vibert père et fils, graveurs de caractères et fondeurs, ont laissé peu de traces dans l’histoire typographique : on ne connaît pas leurs prénoms. Ils étaient au service d’autres fondeurs et leurs feuilles d’annonces portaient seulement le prix de vente des matrices, justifiées ou non, sans indication de la valeur des fontes, ce qui peut expliquer le demi anonymat dans lequel ils sont restés. Vibert père était déjà installé en 1797 ; en 1805, il s’associe à Luy et cela jusqu’en 1810, date à laquelle il semble avoir travaillé pour Pierre Didot. En 1820, il avait été annoncé que la fonderie était mise en vente en bloc, mais la destinée du matériel est difficile à retracer, plusieurs fondeurs prétendent avoir acquis cette entreprise. Crosnier, Everat, Tarbé, et même un fondeur hollandais, Elix & Cie, s’annonçaient comme détenteurs de ce matériel. René Ponot signale que Gillé dans une notice de son Spécimen de 1823 annonçait des « lettres de deux points de nouvelle gravure de M. Vibert », la même notice indiquant que « M. Vibert père a gravé la majeure partie des poinçons dont les matrices sont répandues dans toutes les fonderies de France et d’Europe ». Le nom de Vibert fils apparait en 1823. La présente collection provient d’une ancienne fonderie typographique reconvertie dans la fabrication de matériel de reliure. Elle faisait partie d’un ensemble important de poinçons provenant de Cronier (ou Crosnier) et d’autres fondeurs. Ces poinçons conservés dans six boîtes de fer étamées étaient calées et protégées par des feuilles de papier enroulées et pliées parmi lesquelles se sont trouvés des fragments de spécimens plus ou moins salis ou endommagés, qui les identifient. Répartition des 493 poinçons dans les six boîtes : - Parisienne (corps 5) et Mignonne (corps 7) : 189 poinçons - Capitales, bas de casse, romain et italique, corps 16 : 88 poinçons - Capitales, romain et italique, corps 22 (il manque 21 poinçons) : 62 poinçons - Capitales romain, corps 28 : 37 poinçons - Lettres de « deux points demi-gras corps 40 », capitales romaines : 42 poinçons. - « Corps 40 ordinaires », bas de casse romain et italique : 75 poinçons Les poinçons d’acier sont des chefs d’œuvre de gravure. Pendant des siècles ils ont fait la gloire de la typographie jusqu’aux brusques transformations techniques de l’imprimerie qui les ont rendus inutiles. Ils sont devenus des « objets archéologiques ». La présente « fouille » a permis de joindre poinçons d’acier et épreuves sur papier et de retracer une partie de leur histoire. Les Vibert étaient les collaborateurs les plus assidus des Didot, fournisseurs et imitateurs de leurs célèbres typographes. Cette série de poinçons est la meilleure illustration du style Didot qui demeure. Les poinçons originaux de Pierre et Firmin parvenus jusqu’à nous sont en effet très peu nombreux, dispersés ou mal identifiés. On ne connaît du spécimen Vibert en 24 feuillets que deux exemplaires, sans titre, qui appartiennent au Musée Plantin Moretus et à la collection Enschedé à Haarlem. Audin, d’après un catalogue de librairie, cite un troisième exemplaire ainsi qu’une feuille isolée ayant appartenu à Deberny-Peignot et perdue.

DONNÉES HISTORIQUES

Dates et références de l'acquisition : 2006

RÉFÉRENCES

CRÉDITS

Crédits photographiques : MICG - Tous droits réservés

permalien - 04/08/2025 14:10:04 - PDF - Imprimer

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