Identifiant d'objet : inv_4662
Titres d'objets : Facsimilé du second volume de "Jikji"
Typologie : Livre
Personnes et organisations liées :
Date de la production de l'objet : 1996
Matières ou matériaux : carton;papier
Technique : impression typographique
Nombre de pièces : 1
Dimensions :
Dimensions de l'objet : H. 25 cm L. 19,5 cm
Observations : Facsimilé du second volume de "Jikji" : Titre : Paegun Hwasang Chorok Puljo Chikji Shimch'e Yojol Auteur : Paegun Hwasang (prêtre boudhiste) Kyonghan (1298-1374) A l'origine, cet ouvrage était composé de deux volumes, mais le premier a été perdu. Le seul exemplaire original connu, ayant d'abord été acheté par un diplomate français nommé Collin de Plancy dans les années 1880, est conservé à la Bibliothèque Nationale de France suite au legs d'Henri Vever, collectionneur, en 1950. Selon son colophon, cet ouvrage de préceptes Zen a été imprimé au moyen de caractères mobiles au Temple Heungdeok, à Cheongju en 1377. Le Jikji est le premier livre connu imprimé à partir de cette technique, 75 ans après la Bible de Gutenberg. Les premiers caractères mobiles en métal sont fabriqués en Corée au XIIIe siècle grace à un procédé de moulage dit fonte au sable. L'invention connait un bref essor avec la création de l'alphabet coréen en 1446 qui vise à favoriser l'alphabétisation. La nouvelle écriture coréenne ne contient que 28 symboles phonétiques, contrairement aux dizaines de milliers de signes chinois. Cette technique se perd un siècle plus tard en Extreme Orient, où la calligraphie et la xylographie s'avèrent plus adaptées à la complexité de l'écriture chinoise et aux canons esthétiques orientaux. C'est donc en Occident à partir du milieu du XVe siècle que le caractère mobile connait son véritable essor.
Mode d'acquisition : Don
Dates et références de l'acquisition : 2004
Crédits photographiques : MICG - Tous droits réservés
permalien -
05/08/2025 11:49:03 -
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